Bon, ben y'avait pas de quoi resté planté pendant cent sept ans : Le château était abandonné, et il ne trouverai rien ni personne à part quelques araignées dans cet endroit, on pouvait facilement atteindre cette conclusion après avoir visiter la forteresse des plus profondes geôles au plus haut du donjon, dans des couloirs en ruine et envahis de lierres. A la rigueur le coin pouvait être agréable à des elfes (Kyoshige n'aimait pas les elfes).
Kyoshige était revenue à l'écurie et avait préparé son cheval pour repartir, quand tout à coup il entendit quelque chose : Il avait l'impression d'entendre une femme chantonné un petit air. Il vérifia que son épée était bien accroché à son ceinturon, et entra à nouveau dans le château, guidé par cette voix. Il connaissait cette chanson. Il ne se souvenait plus des paroles mais sa mère avait pris l'habitude de la lui chanter pour l'aider à s'endormir.
Au détour d'un couloir, il vit une belle femme agenouillé auprès du mur, en train de... De quoi ? De prendre des plantes qui poussaient à travers les pierres. Elle semblait très belle de là où se trouvait Kyoshige, et surtout elle avait une très belle voix. Il s'approcha d'elle, comblant lentement les vingt mètres qui les séparaient, avant qu'elle ne se rende compte de sa présence, arrêtant son petit air. Il lui adressa un petit sourire pour ne pas l'inquiéter.
"Vous êtes dans une forteresse "normalement" occupée militairement. Sauf ordre ou invasion, les civils n'ont pas le droit de...
Il arrêta sa phrase. Il n'était plus que quelques mètres de la jeune femme quand il se rendit compte qu'elle disposait d'une paire d'ailes et d'une queue violettes. Ce n'est pas les couleurs flashies qui l'avaient stoppé, mais tout simplement la présence de tels appendice : une femme normale (comprenez humaine) n'était pas censée en avoir ! Cette femme devait être une démone !!!
Il porta instinctivement sa main au pommeau de son épée. Il faisait face à un implacable conflit intérieur : il ne pouvait pas laisser une race inférieure telle que cette démone se balader tranquillement dans une forteresse humaine sans la découpé en rondelle, mais il ne pouvait pas non plus lever la main sur une femme désarmée ! Quoique... D'un ton froid, sec, il demanda :
"Qui êtes-vous ? Que venez vous faire ici ? Répondez !"
En général il démontrait une assez grande courtoisie naturelle au membre de la gent féminine. Sauf quand elles n'étaient pas humaines.